The Last of Us

La palme d'or de la PS3.

94

Après 20h de jeu, le générique de fin défile devant mes yeux. The Last of Us est fini. Comment l'évoquer sans trop en dire? Difficile. Nous sommes tellement arrivés à un point d'excellence qu'il est dur de lui trouver le moindre point négatif. Peut-être simplement qu'il est terminé et que je n'aurais plus de surprise à présent dans le scénario. Bien faible pour un point faible... Alors, recensons rapidement les points forts : les personnages, tout d'abord, Joël et Elie, absolument extraordinaires d'humanité, de justesse et qui provoquent une empathie incontrôlable. A certains moments du jeu, j'avais mal avec eux... (Winter, le meilleur chapitre...brr). L'histoire ensuite, enrobée dans un monde d'une cohérence rarement atteinte dans le jeu vidéo. Tout tient debout du début à la fin. Tout est plausible et tout est concret. C'est sans doute le moteur de l'intensité du jeu. On y est. On sent les spores contagieux, les mousses qui habillent les carcasses automobiles, les remugles des caves abandonnées... Le gameplay enfin est d'une efficacité redoutable. Impossible de le prendre à défaut. Il est si simple de changer d'arme, de recharger, de fouiller, d'observer, de courir, de ramper, de trembler et d'enchaîner les variantes pour approcher l'ennemi. Un régal de chaque instant. A présent, je vais sans doute attaquer une difficulté supérieure pour voir si je maîtrise un peu les mécanismes ou me frotter aux milliers de joueurs qui peuplent les salons multijoueurs.

Verdict : un chef d’œuvre comme on en croise peu, sans doute un tous les 10 ans, j'imagine. Pour moi, il restera aux côtés de Resident Evil (premier du nom), Uncharted (la trilogie complète) et Metal Gear Solid (PSOne), comme un de ces jeux majeurs qui trônent dans ma malle à jouets...