Lords of the Fallen
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Autant être honnête, la première heure passée sur Diablo IV durant ce week-end de beta-test anticipé était plutôt mitigée. Il m'a fallu du temps pour apprécier les nouveautés et pour "couper le cordon" avec l'épisode précédent et notamment leurs protagonistes. En effet, le nouveau chapitre entamé ici débute par un prologue plutôt mou et pas forcément palpitant.
Bien avant le mois de décembre, ce titre associant l'art de Hidetaka Miyazaki, papa des Souls, Bloodborne et autre Sekiro, et l'art de George R. R. Martin, papa de Game of Thrones, a attisé la curiosité de tous les fans de RPG dark fantasy à composante masocore. Comment rester insensible à cette direction artistique fidèle aux précédents Souls? Surtout après l'extraordinaire Demon's Souls Remake...
Je ne m'étais jamais intéressé aux trophées volontairement. Je dois en avoir plus de 3000 mais aucun platine (idem pour les succès). Je suis ravi que ce soit arrivé sur Demon's Souls Remake, une marque supplémentaire dans ma mémoire de gamer pour cette oeuvre parfaite. 127h pour parvenir à mes fins mais jamais de lassitude. Et même avec le platine en main, j'envisage encore des sessions pour achever mes runs proprement et clôturer cette période.
Je ne vais pas répéter tout ce qui a pu être écrit sur Dark Souls 3, c'est beau, c'est dur, c'est réussi, c'est comme avant, c'est super, s'est génial. Je vais donc plutôt m'attarder sur ce qui m'a déplu, histoire de pointer quelques détails qui m'ont un tout petit peu gâché le plaisir. La première est la déception des combats contre certains boss - et j'espère ne pas spoiler mais ce sont des êtres qui peuplent l'histoire de Dark Souls depuis le premier jeu - à savoir, les dragons.
Une volée d'images issues de mes errances au coeur de Bloodborne, un jeu unique, à l'ambiance maîtrisée et qui réinvente le principe du donjon. Un must pour tous les possesseurs de PS4.
Dès les premières minutes de Bloodborne, il est évident que nous sommes dans un jeu de la série "Souls". Tout y est : les âmes simplement renommées échos de sang, les menus et cette police gothique si particulière, le gameplay à base d'ambidextrie et d'objets rapides, et bien entendu la difficulté frustrante et paradoxalement addictive. Donc, la délicieuse recette semble identique avec un enrobage différent et pourtant çà fonctionne. Sans doute grâce à une réalisation technique irréprochable, tant dans les graphismes que dans l'animation qui a franchement gagné en fluidité.
"J'ai croisé maints Rôdeurs dans mon existence de Hobbit. Mais aucun n'égalait Talion. Accompagné d'un Elfe vaporeux et mystérieux, il n'a vécu que pour retrouver sa famille, sa femme et son fils. Lorsque la Main Noire de Sauron fit irruption dans sa vie, seul le goût tenace de la vengeance motiva ses actes. C'est alors qu'il parcourut les régions environnant la Porte Noire, décimant les rangs de l'armée de Sauron, décapitant des Uruks comme nous engloutissons des petits pains chauds durant l'encas de l'avant-souper.
"Ame damnée, tu as mérité le droit au repos. L'opiniâtreté avec laquelle tu as parcouru le royaume de Drangleic justifie à elle seule ta victoire sur les forces obscures qui t'ont barré la route. Peu importe les centaines de morts, plus ou moins violentes, que tu as endurées. Peu importe les chemins battus et "rebattus" durant de longues heures. Peu importe les combats titanesques, stressants, crispants, frustrants et ô combien gratifiants que tu as menés contre la vingtaine de boss dont les âmes t'appartiennent à présent. Tu as prouvé ta valeur...