Warhammer : Chaosbane

Les Plus

  • Efficacité instantanée
  • Inventaires dissociés en coop
  • Compétences explosives et fun
  • Il m'a fait reprendre Diablo 3...

Les Moins

  • Scénario fantomatique
  • Seconde moitié de l'histoire expédiée
  • Level design basique
  • Instabilité de la qualité du butin
  • Finalement ennuyeux
59

1er mars 2021 - TEST

Vous connaissez tous cette métaphore du gâteau soufflé, magnifique à la sortie du four et difforme et repoussant une fois refroidi. Et bien voilà, c'est tout à fait Warhammer : Chaosbane. Dans les premières heures de jeu, lorsqu'on découvre les compétences, les attributs, les aptitudes de nos héros, on s'amuse, on batifole et çà fonctionne. On en oublie le scénario diffus, écrit sur un coin de table, et les maps aléatoires, pas si random que çà, qui se répètent et inlassablement déversent leurs flots de monstres à découper, trancher, percer, exploser avant de pouvoir atteindre un hypothétique loot héroïque. Puis vient le moment où le build est prêt, on a soigneusement choisi ses compétences, on a une séquence d'attaque en tête pour chaque vague et on conserve au chaud nos sorts "ultimes", prêt à les dégainer quand la Soif de sang est remplie. A partir de ce moment, on attend que le jeu prenne en chair, décolle, s'émancipe de son début pour atteindre un climax. Et là, non, le climax est vaporeux, intangible, quasi spectral. C'est totalement insensé de faire autant d'efforts en amont pour parvenir dans les deux chapitres qui clotûrent la quête principale à une absence totale d'écriture, de narration et même de mise en scène durant le périple des héros sur les maps. Autant les deux premiers chapitres tiennent la route, autant en 3 et 4, on a la vilaine impression qu'ils ont lâché l'affaire. On va juste vous changer le décor, on va construire des maps ultra basiques qui vont se transformer progressivement en couloirs et vous allez déchaîner vos compétences maxées sur les faibles ennemis que vous croiserez (même en Très difficile) jusqu'au final le plus plat que j'ai jamais vu dans un jeu. Voilà, c'est brutal comme commentaire mais je ne vois pas comment je pourrais faire autrement, on a ressenti à deux la même chose sur cette fin de run et on a basculé vers Tristram pour se réconcilier avec le hack'n'slash, c'est pour vous dire... C'est sans doute le point positif de Warhammer : Chaosbane : il nous pousse à reprendre Diablo 3.

7 février 2021 - NEW GAME

En solo ou en duo, un hack’n’slash... pardon, un porte-monstre-trésor est toujours efficace. Warhammer propose de nombreux jeux vidéo de types différents et ce Chaosbane en mode Diablo-like m’a toujours fait de l’oeil sans me convaincre depuis sa sortie en mai 2019. Avec une promo énorme m’offrant le jeu à 8€, j’ai fini par craquer et dès la première session, j’ai su que je ne le regretterai pas. Le jeu fonctionne à merveille et nous enchaînons les massacres de pauvres sbires démoniaques avec ma moitié Mokuren. Elle incarne une Elfe archère dévastatrice et invoque régulièrement des dryades meurtrières. Quant à moi, j’ai opté pour Keela, la Naine ingénieure qui déverse des torrents de flammes sur les hordes d’ennemis en balançant des grenades, mines et autres tourelles automatiques. En une semaine, nous avons atteint le chapitre 3 de l’histoire principale et nous venons de débloquer la bénédiction d’objets à coups de fragments récupérés depuis le début et qui révèlent enfin leur utilité. Le scénario est très basique et répétitif, c’est véritablement un prétexte pour enchaîner les maps aléatoires et faire progresser ses personnages à coups de loots bien sûr, le coeur du hack’n’slash. Tout est basé sur la récompense et les développeurs du jeu ont bien compris que looter est toujours un mécanisme addictif et gratifiant. Comme disait Mokuren, « avec ce nouvel arc looté, j’ai gagné ma session ». Tout est là et on attend avec impatience la suivante.

Date de sortie
Temps de jeu
25h