Resident Evil 3 Remake

Resident Eeeviiil (voix d’outre-tombe)

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26 décembre 2020 - TEST

Il m'aura fallu une petite semaine en traînant des pieds pour me rendre compte du gouffre qui sépare les deux derniers remakes de la série survival-horror culte Resident Evil. Ce troisième épisode refaçonné est clairement une perte de temps tant il n'apporte aucun plaisir ni aucun élément nouveau dans la série. Vous allez simplement suivre la fuite permanente de Jill Valentine face au Nemesis, ponctuée de plusieurs longs couloirs très basiques où votre cortex cérébral sera confortablement installé dans de la ouate. Oubliez les énigmes, les clés, les allers-retours et les rubis dans la tête de cerf empaillé, ici, vous allez surtout récupérer des munitions pour vous frayer un chemin parmi les zombies, les hunters et les 2 pauvres écorchés, posés là sans conviction. Je ne vous parle pas des rôles secondaires hautement caricaturaux, notamment Carlos, personnage jouable qui ne restera pas longtemps dans les mémoires (pour ma part, je l'avais déjà oublié et je vais encore l'oublier...). Bref, je ne sais même pas si çà vaut bien le coup de m'étaler pendant de longues phrases à propos de cette déception indubitable. Fort heureusement, je l'ai eu à bas prix et je conseille vivement d'attendre les prochains Resident Evil Village (le 8) et Resident Evil 4 Remake qui respecteront beaucoup plus la licence et qui me réconcilieront avec Umbrella, Jill, Leon et les autres. Pour l'anecdote, à peine le jeu fini, il a été désinstallé au profit d'un autre survival-horror que je souhaitais refaire depuis longtemps, le très malsain et très réussi The Evil Within...

PS : navré pour le peu de captures maison, le jeu a la riche idée de se mettre en pause quand on déclenche la capture d'écran pour partager (en tout cas sur PS5)...

19 décembre 2020 - NEW GAME

Après l’excellent Resident Evil 2 Remake que je ne saurais trop vous conseiller, avec ma belle, nous nous sommes attaqués au numéro 3, bien calés dans le canap’, toutes lumières éteintes et emmitouflés dans nos plaids. C’est parti pour une série de petits bonds incontrôlés et de poitrines oppressées, ce fameux petit coup de jus qui vous parcourt l’échine à chaque apparition volontairement flippante d’un zombie ou d’un chien sanguinolent...

Au premier abord, le jeu n’a pas à rougir, il se tient graphiquement et reprend l’impression visuelle du numéro 2. Parmi les anciens Resident Evil, c’est celui qui m’avait laissé le moins de souvenir, pour être honnête. Mis à part Nemesis, ben, rien, je ne me souviens de rien, ce qui n’est pas forcément bon signe, je l’avoue. En tout cas, la formule RE fonctionne d’emblée, du zombie, du tir à la troisième personne, des munitions à récolter, des herbes...

En revanche, après 2h de jeu, j’ai quand même le sentiment d’un jeu très convenu, très bateau et sans surprise, un poil fainéant. On s’amuse bien à exploser les barils disséminés dans la rue pour one shot 3 zombies à la fois ou encore à les électrocuter en tirant sur un générateur qui traînait par là mais, mis à part çà, pour le moment, c’est assez plat. Lorsque le Nemesis reviendra (il vous taloche dès la première minute de jeu, pas de spoil ici), j’imagine que le jeu prendra une autre ampleur. Pour vous donner un exemple, on récupère une pince coupante pour ouvrir les lieux barricadés avec une chaîne, classique, et au bout des 2h, le jeu m’indique déjà que je peux la jeter, elle n’est plus utile... Ah. Donc le jeu ne se projette pas sur le long terme, ok.

Nous verrons bien par la suite, mais j’avoue que çà plus la série de documents expliquant comment se servir de ce qu’on trouve 2 m plus loin, je crains quand même d’avoir en main un jeu basique, instinctif et primaire. Rien de grave mais RE a toujours su mélanger avec succès, l’action et la réflexion (un peu), ici pour le moment, çà sent surtout la marave.

Date de sortie
Temps de jeu
12h