Project Cars 3

Project Cars est mort, vive Project Cars!

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26 novembre 2020 - TEST

Alors ce n’est pas vraiment le test, puisque le jeu n’est pas fini mais simplement la note, histoire de vous donner mon sentiment global en cours de jeu. C’est le type de jeu qui ne s’arrête pas vraiment donc il faut bien décider à un moment de trancher dans l’éval. J’y reviendrai sûrement, le temps de jeu, ici à 36h, évoluera dans l’année très probablement. On revient toujours à un jeu de courses, comme un jeu de foot ou de tennis. En tout cas, note bien méritée.

13 octobre 20 - EN COURS

Un mois après l'achat et 34h de jeu plus tard, la nouvelle recette Project Cars, plus moelleuse sur la simulation de course et plus généreuse en éléments de carrière gratifiants, a fini de me convaincre. J'y prends vraiment du plaisir et c'est bien le principal quand on chausse la manette.

Le système de progression "au mérite" est vraiment une bonne idée, on court, on pilote bien, on remporte de l'XP, on valide les jalons d'un niveau, on gagne un peu de crédits et on choisit soigneusement la voiture suivante de notre garage. Fini l'orgie de voitures qu'on ne conduit même pas tant on en a déjà plein l'inventaire. Ici, on gagne lentement l'argent nécessaire à l'achat de la voiture d'une nouvelle catégorie (ou on améliore sa précédente voiture pour la faire upper vers la catégorie suivante) donc on fait bien attention à ses sous. De plus, chaque voiture achetée est une garantie de la conduire de nombreuses fois et on a donc bien le sentiment d'avoir rentabilisé la dépense.

Je suis champion Road E, quasi champion Road D et C et sans doute bientôt champion GT C. Et ce n'est que le début, il me reste tant de catégories à découvrir, la Road B est ouverte mais je la laisse en suspens, histoire de faire monter le désir! Quant aux sensations à la manette selon les véhicules, je ne comprends absolument pas ceux qui disaient qu'elles se comportaient toutes de la même manière, c'est complètement faux. Chaque auto a son caractère, son accélération, son freinage, sa boîte, sa stabilité, sa dureté. Et non seulement on sent la différence entre les voitures mais aussi après l'amélioration d'un même véhicule, le pilotage change (feeling confirmé par un second pilote aguerri, l'ami Phaeodac, qui confirme bien les différences). En un mot, vivement conseillé.

13 septembre 20 - NEW GAME

J’ai longtemps hésité avant de craquer pour ce 3ème Project Cars tant les tests et retours de joueurs étaient négatifs dans l’ensemble. Ayant adoré le premier et moins le second, injouable à la manette et rempli de bugs (encore dernièrement j’ai couru de nouveau dans PC2, une erreur en fin de course, je finis 12/12, j’accepte mon sort et là hop mon ingénieur me félicite... je suis 1er. Hmm...), j’hésitais toujours à propos du 3 quand le pote Phaeodac me dirige sur une vidéo de Maxou Le Pilote, youtubeur spécialisé dans les jeux de course automobile, passionné et passionnant. Son avis m’a convaincu de tenter l’aventure. Et finalement, j’ai bien fait.

En effet, la première chose qui choque c’est le grand écart hallucinant entre PC3 et ses deux grands frères : quasiment aucune ressemblance, plus d’essais et de qualifs, plus de gestion des pneus et du carburant, plus de physique réaliste et de courses ultra-simulation. Mais alors pourquoi c’est intéressant d’y jouer? Et bien simplement parce que la carrière (vivement critiquée) reprend le fonctionnement qui avait été encensé à l’époque, celui de Gran Turismo, premières éditions. On débute avec une voiture achetée parmi une shortlist de trois et on débute en catégorie modeste (Road E) avec des courses à objectifs. Plus vous remplissez d’objectifs, plus vous ouvrez de nouvelles épreuves et catégories. Plus vous progressez et plus vous sentez votre première voiture en souffrance, donc vous allez acheter quelques améliorations (des pneus sport, un pot course, un turbo, un allègement de châssis, çà vous rappelle des choses?) et recommencer la course pour remporter l’objectif et enchaîner vers l’autre série d’épreuves, jusqu’à la prochaine catégorie Road D et ainsi de suite en passant par GT, Indy, etc. A vous de décider quand vous investissez dans une autre voiture ou si vous bichonnez votre première, toujours spéciale. 

Plus de 250 épreuves, le garage s’est musclé, les circuits sont variés et nombreux (mention spéciale au tracé en Ecosse, au nom imprononçable ou à la montée en village Toscan) et on finit par se prendre au jeu. Je me sens vraiment revenu dans un Gran Turismo à la sauce Grid, légèrement relevé de Forza Horizon. Alors oui, c’est loin d’être optimisé graphiquement, oui quelques bugs persistent mais un gros correctif de 29Go, de mémoire, m’a été requis au démarrage, preuve que les devs bossent et veulent répondre aux critiques (j’ai nettement vu la différence puisque j’ai joué avant que la màj ne soit finie, j’ai pu visualiser les 2 interfaces et la nouvelle remonte clairement le niveau).

Enfin, sachez que toutes les voitures et tous les circuits sont dipos en course simple (avec un bouton aléatoire pour le circuit et les conditions de course, yes!) sans achat ni progression dans la carrière, si vous êtes speed. Une fois le niveau de mon pilote raisonnable, j’irai tenter le multi : course rapide, courses programmées façon Gran Turismo Sport et salon personnalisable pour faire l’inter aux potes. Bref, pour le moment, j’ai envie d’y retourner...

Temps de jeu
50h