The Elder Scrolls Online : Tamriel Unlimited

Le retour du galopin.

En ces temps troublés où les joueurs de RPG luttent chacun pour défendre leurs poulains, sorceleur d'un côté, chasseur de l'autre, il est peut-être intéressant de se pencher sur The Elder Scrolls Online : Tamriel Unlimited, la version MMORPG de la série à succès qui nous a offert Skyrim, Oblivion ou Morrowind, pour les plus récents. Vous allez très vite le constater sur les quelques screenshots ci-dessous, les graphismes sont bons mais les textures sont souvent lisses et datées. Un effet un peu gênant au départ mais qui s'estompe au fil du jeu, grâce à un certain équilibre visuel des environnements.

La force indéniable de ce jeu réside dans son univers que l'on prend plaisir à retrouver après les longues heures passées sur les épisodes solo. D'ailleurs, il me rappelle plus Oblivion que Skyrim, à vrai dire. La faute sans doute aux galopins, aux allusions répétées aux Daedras ou même à la rencontre précoce avec le jeune Shéogorath! L'influence de Skyrim se retrouve plus dans l'interface de jeu, les menus clairs et exemplaires reprenant la police et la mise en page du jeu en Bordeciel. Il reste quelques soucis de tri parmi les nombreux matériaux et équipements dénichés lors de vos explorations (ah les fameuses urnes des cryptes...) et parmi les interfaces d'artisanat nombreuses et parfois confuses. L'habitude sera sans doute le remède.

Le multijoueur à présent. Alors oui, on croise plein de guerriers, sorciers et autre rôdeurs, galopant vers leur coffre à la banque ou décimant les monstres d'une crypte avant même que vous ayez dégainé votre bâton de destruction. Oui, il est fréquent d'entendre des bruits bizarres issus des micros involontairement branchés (j'ai eu le droit à une jolie discussion d'un couple espagnol). Mais pour le moment, après quelques heures de jeu, c'est la dimension solo qui domine, ce qui reste une bonne nouvelle pour ceux qui attendent The Elder Scrolls VI impatiemment. Ils pourront se consoler avec ce jeu digne d'intérêt, addictif dès les premières quêtes. Si Oblivion vous manquait, si ses musiques féériques et entêtantes vous manquaient et si les textures âgées ne vous piquent pas les yeux, offrez-vous ce voyage. Bon jeu!