Dead Rising 3

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Imaginez un GTA où les passants sont tous des zombies. Imaginez un GTA où les armes sont créées à partir de tous les débris trouvés sur le terrain, dans les ruelles, dans les magasins désertés, sur les toits ou sous les ponts. Imaginez des quêtes principales et secondaires au travers d'une ville, Los Perdidas, composée de quatre grands quartiers, bientôt familiers, à force d'allers et retours pour accomplir les missions et sauvez les rares survivants. Imaginez des graphismes très fins qui mettent en valeur les 1001 façons de découper, trancher, brûler, écraser, électrocuter, éjecter, compresser, geler bref de re-tuer les morts-vivants. Imaginez des boss disséminés dans toute la ville et qui incarnent chacun un péché capital. Imaginez des dizaines d'armes et de véhicules différents à construire dont, par exemple, l'ours en peluche mitrailleur, la souffleuse à acide, le masque électrocutant de Blanka, l'arbalète à feux d'artifice, etc. Imaginez une totale liberté de mouvements avec des dizaines d'objets cachés à trouver (nouveaux plans d'armes, statuettes, planques, compagnons de tranchage, etc.) Bref, vous vous trouvez devant Dead Rising 3, un splendide défouloir où le fun prend une grande place, notamment grâce à ces zombies si nombreux, si expressifs (si, si) et dont la re-mort n'engendre aucune culpabilité. Au contraire, vous les libérez! Durant une bonne trentaine d'heures et les huit chapitres du jeu, on se régale, même si un dernier effort pourrait être fait au niveau scénario. Si un jour, les développeurs se décident à bosser l'histoire, on pourrait trouver là un concurrent sérieux et novateur à la série Resident Evil... en tout cas le 4, car Dead Rising 3 dépasse sans soucis les opus 5 et 6 de Resident Evil.

Bon jeu!