RiMS Racing

29 août 2021 - ABANDON

RiMS Racing est conçu comme un navet au cinéma. Une bonne idée de départ, un développement catastrophique et une déception totale à l'arrivée. J'ai rarement vu autant d'incohérences dans un jeu de course... J'ai joué peu de temps mais cela m'a suffi pour me fâcher avec cette simulation. Aujourd'hui c'est simple, ma suspension avant est à 0% de condition (durabilité), je disposais d'environ 15000 crédits pour réparer et entretenir toute ma bécane après 7 événements de carrière et rien que cette pièce vaut plus de 20000 crédits (!!!) quand les autres sont entre 100 et 5000 crédits... Carrière foutue et je crois même que sans nouvelle partie, je ne peux plus continuer... Mais les incohérences ne s'arrêtent pas là. Ma plus grande frustration reste l'école de conduite. Je n'ai jamais vu çà dans un jeu de course. Je m'explique.

Je n'ai jamais vu çà dans un jeu de course.

Le jeu propose une école de conduite à la manière d'un permis de conduire Gran Turismo, bonne idée tant la conduite moto en jeu vidéo est délicate. Après quelques courses chaotiques, il est logique de se dire, je vais aller apprendre pour conduire propre, préserver ma moto et avancer en carrière. Donc je sors de la carrière et je lance l'école de conduite... La première leçon est disponible mais déjà validée car c'est le premier événement de la carrière. OK. Mais les suivantes... sont verrouillées. Il faut les débloquer en carrière... Incroyable. Donc pour mieux conduire en carrière et apprendre à l'école, il faut... avancer en carrière. Mais comment est-ce possible d'imaginer un tel fonctionnement?!

L'originalité du jeu est aussi sa faiblesse...

L'atout majeur du jeu, cette originalité qui m'avait séduit, réside dans l'apport de pièces détachées à acheter et changer lorsque la moto a besoin d'entretien après les courses. Une belle idée de composante mécanique. Quel fiasco. Aucun changement ressenti dans la conduite entre une pièce à 50% de condition et une pièce neuve. Quand on démonte une pièce, il faut parfois tout démonter (réaliste, donc là OK) mais lors du remontage, le jeu propose de replacer uniquement la pièce changée et tout le reste ne l'est pas... Il faut ensuite accéder à chaque section de la moto pour remonter les pièces restées au sol... Dans le magasin, le filtre des pièces compatibles pour votre moto ne fonctionne pas et affiche toutes les pièces... Après un événement de carrière avec deux sessions de qualifications suivies d'une course, si tu es tombé durant la qualification, impossible de changer les pièces abîmées et tu fais forcément la course avec une moto endommagée... Tu décides de changer les gommes et le magasin te propose 2 articles avec exactement le même type de gomme, la même marque mais à un prix différent... Etc.

L'intelligence artificielle est plus proche de la bêtise artificielle.

Et si les problèmes s'arrêtaient là. L'intelligence artificielle est plus proche de la bêtise artificielle. Les autres pilotes sont aveugles et vous dégomment sur la piste comme le feraient des joueurs débutants en multi, ceux que nous avons tous croisés et qui arrivent pleine balle à chaque virage en espérant freiner en s'appuyant brutalement sur votre carrosserie... Et si vous comptez sur les commissaires de course pour rendre justice, oubliez les. Un pneu sur le vibreur, bim une pénalité de 0.25 ou 0.5 (au hasard sans doute). Une chicane coupée et un pilote doublé (j'ai testé), bim... aucune pénalité...

Voilà, je pense que je n'ai plus grand chose à vous raconter, je suis le premier déçu tellement je trouvais l'idée de départ vraiment bonne et qui aurait pu mettre un petit coup de pied aux jeux de course qui misent tout sur l'overdose de véhicules en oubliant parfois un peu la mécanique et la course. Rien ne va dans RiMS Racing, passez votre chemin et optez plutôt pour un Ride 4.

20 août 2021 - NEW GAME

Découvert au hasard des tweets et autres vidéos YT, j'ai voulu tenté une nouvelle licence de course moto, après l'excellent Ride 4 sur lequel je continue de débuter (oui le jeu est particulièrement dur mais ô combien gratifiant lorsqu'on réussit à ne pas tomber pendant toute une course!). Voici donc la simulation RiMS Racing. Les développeurs ont pris le pari de miser sur la mécanique et la course plus que sur le garage et l'overdose de véhicules. Seulement 8 motos au programme, pour le moment, 10 circuits, 5 épreuves sur route (avec leur reverse). Mais donc me direz-vous, c'est quoi ce jeu famélique? Et bien, le pari réside dans l'entretien et l'upgrade de votre moto (une seule, choisie en début de carrière) au moyen de plusieurs dizaines de pièces détachées à acheter, monter et bichonner (argent du jeu, rassurez-vous). Plus vous chutez, plus les pièces prennent cher et plus vous devez banquer, ce qui vous pousse à être très précautionneux avec votre moto, comme si c'était la vôtre. Et pour être honnête, çà fait du bien de se consacrer à un véhicule, de le préserver, de ne pas se jeter comme un malade dans les virages et de ne pas bumper le pilote devant vous, au risque d'abîmer vos pneus ou vos disques si chèrement entretenus. Je vous laisse parcourir mes screens maison, cela vous donnera une idée du contenu. Le pilotage est certes délicat mais on sent qu'en modifiant certaines pièces, la donne change et la prudence aide à mieux piloter. La progression est palpable. Alors, je n'ai que 2h de jeu pour le moment mais je perçois un certain potentiel. Et que dire de la musique? A baisser durant les courses bien sûr, pour profiter du moteur, mais dans les menus, cette bande-son de The Bloody Beetroots est particulièrement bonne, à mi-chemin entre Kavinsky et Moby avec quelques accélérations à la Prodigy. J'ai même cru à un moment que j'étais revenu sur Wipeout, des années en arrière...