Quantum Break

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Quand Microsoft a une bonne idée, il est bon de le dire. Quantum Break est un mix entre un jeu vidéo et une série, certes un peu moyenne parfois mais qui a le mérite d'être construite et d'une durée non négligeable. En effet, le jeu est divisé en 5 actes durant lesquels vous jouez le rôle de Jack Joyce au cours d'une aventure SF basée sur une expérience temporelle qui tourne mal. Entre chaque acte du jeu, vous devrez choisir une voie parmi les 2 proposées (une jonction) et cela déclenchera un épisode de la série, pour une durée d'environ 10-15 minutes. Au début, on a du mal à poser la manette, pensant bondir dès que l'action reprend et ensuite, on se laisse prendre au jeu et quand l'épisode suivant débute, on prend sa tasse de café et on mate tranquille. Les acteurs sont plutôt bons, exceptés ce pauvre Liam Burke et sa femme, et c'est un plaisir de retrouver Aidan Gillen et Lance Reddick, qui semblent prendre plaisir à jouer dans une série hors du commun. Si vous comparez les vrais acteurs et leurs versions numérisées, il faut bien admettre que le travail est bluffant. Certes, le grain est un peu gênant parfois, tout comme les multiples effets de décomposition temporelle, mais l'apparence globale est soignée, tout comme les menus et interfaces, façon Assassin's Creed ou Deus Ex. Quant au gameplay à la Uncharted, certains pouvoirs sont vraiment plaisants et procurent une bonne sensation de puissance. Mais l'atout majeur de ce jeu reste son histoire, cohérente, intéressante (je me suis surpris à lire beaucoup de documents dans le jeu) et structurée. Les personnages ne manquent pas de profondeur, les surprises et les émotions sont là. En clair, j'ai passé un très bon moment avec Quantum Break. Je conseille d'y jouer sans interruptions avec d'autres jeux, comme un film sans les coupures pubs, histoire de bien entrer dans le scénario et d'éviter de se perdre dans la chronologie. Prenez le temps...