Hadès

01 novembre 2020 - NEW GAME

Hadès a beaucoup fait parler de lui durant ces derniers mois et j'ai croisé son nom régulièrement dans divers vidéos YouTube ou autre. Les termes employés étaient régulièrement éloquents voire admiratifs. En mettant à jour ma wishlist via Metacritic, je vois le score de Hadès sur Switch (initialement sur PC) : 93. Un Must-Play. Grattage de menton, moue dubitative, sourcil levé. C'est un jeu indépendant, il ne doit pas être bien cher (merci à eux, d'aileurs), allons voir le Nintendo Shop. Et là, ô joie, hasard du shopping numérique, une promo jusqu'au 5 novembre, 20 brouzoufes le bonhomme. Pirouette dans mon caleçon, hola intérieure, décision rapide, achat.

La première heure, je n'ai pas aimé. J'avais l'impression d'un jeu bête et méchant, répétitif, à base de spam sur une touche. On passe d'une chambre à l'autre, on nettoie, on loote, on passe à la suivante, on meurt, on ressucite chez papounet Hadès, on uppe et on recommence. Basiquement, le principe est là. Et puis de façon très étrange, je n'ai pas arrêté ma session de jeu, poussé par une pulsion bien connue des joueurs : allez, une dernière. Et au fur et à mesure des essais et des morts, le jeu se dévoile, s'amplifie, se dodufie, s'étoffe, bref s'améliore et nous pousse encore plus à persévérer. L'histoire se dévoile à chaque tentative, les décors sont somptueux (préférez jouer en portable, sur un grand écran, çà bavouille un peu et les textes sont microscopiques) et l'envie de progresser monte comme de la lave dans une chambre magmatique. Au final, le virus Hadès s'insère doucement en vous. Vu le format, c'est idéal en portable pour une petite partie de 10-15 min avec un café. Je sens que je vais boire beaucoup de café...

Date de sortie
Temps de jeu
34h